lundi 4 octobre 2010

La semaine dernière...(partie 1)

Excusez mon silence, je vais tenter de rattraper mon retard. Mais la fin de la semaine sera tout aussi silencieuse...

J'ai visité une seconde fois en un mois le musée d'art de Tel-Aviv. www.tamuseum.com Je retouve alors l'exposition de David La Chappelle. Après la conférence d'Adi Nes, mon regard a changé sur ses photographies, je suis encore plus admirative que la première fois !

Les expositions temporaires continuent avec Avigdor Arikha et notamment sa magnifique série d'autoportraits.

Je me demande alors pourquoi un artiste est amené à faire des autoportraits, l'art part de quelque chose de personnel pour tendre vers l'universel, et c'est parfois cet universel que l'on craind ne pas atteindre.
Réussir à tendre à l'universel via un autoportrait me paraît alors extrêmement complexe. L'artiste cherche-t-il à se capter lui même, à se sentir exister, à découvrir qui il est ? Quand on se regarde dans un miroir inattendu ou sur une photo non posée, on est étonné parfois de l'image qu'on renvoit qui n'est pas forcément celle que l'on souhaite. N'est ce pas une problématique tout à fait personnelle ?
Néanmoins, le portrait reste celui d'un homme, et dans ceux d'Avigdor Arikha, il va plus loin que décrire un visage et un corps, il donne une attitude et une expression qui elle est universelle.


Le dernier autoportrait avant sa mort, date de 2001. Bouche ouverte comme s'il laissait échapper un cri intérieur, expression d'incompréhension ou d'horreur sur son visage. La première fois que je l'ai vu, j'imaginais que cette expression pouvait être celle d'un homme qui voyait l'horreur de la shoah, Avigdor Arikha est un survivant.
Aujourd'hui quand je l'ai revu, il m'apparaît comme l'expression d'un homme qui vient de voir l'avenir.

1 commentaire:

  1. peut-être que l'artiste qui réalise un auto-portrait ne cherche pas l'universalité... si elle vient, tant mieux, sinon tant pis . Non ? En tous cas pour Arikha, elle est effectivement là.

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